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L’isolation sans ponts thermiques à Saint Herblain 44800 :

Les travaux d’isolation sont plus complexes qu’on ne le pense et en effet 3 éléments sont à considérer lors de travaux neufs en rénovation:

Le premier élément et que faut il choisir comme produit. Le second élément est quelle résistance thermique pour quelle performance et quel résultat

Le troisième est la méthode de pose retenue et la mise en œuvre sur chantier. Ces 3 éléments conjugués vont nous permettre d’avoir un résultat attendu.

En revenant que le premier élément concernant le choix, on va trouver plusieurs familles de produit, à commencer par la plus connue la laine de verre, la laine de roche la laine de bois, la laine de chanvre qui tous les quatre sont des isolants fibreux permettant une certaine respiration ; puis on va trouver des isolant polyuréthane ou polystyrène. Comment choisir parmi ces produit celui qui convient le mieux à votre besoin et vos contraintes de poses.

Selon vos besoins; comme par exemple la recherche de Thermique l’hiver la laine de verre suffira, si vous rechercher la thermique l’été dans ce cas il faudra aller vers des produits qui auront une densité massique + élevé comme la laine de bois ou la laine de roche qui sont proches (selon dans la gamme de ces produit ce qui est choisi), enfin le polyuréthane moins présent en rénovation mais qui existe et présente des caractéristiques très filmogène enfermant la vapeur d’eau.

Puis la performance recherchée exprimée en R/ KW/m² et son Lambda ; ces 2 paramètres vont nous donner la performance du produit.

Ex si on prend une laine de verre avec un R de 8 et un Lambda de 0.35 on aura une épaisseur de 280 mm ; la même performance en laine de roche existe mais en 2 épaisseurs car plus lourde au M/3 ; les fabricants ne proposent pas d’épaisseur aussi élevé à cause du poids propre du produit qui engendre des complications de mise en œuvre lors des opérations de pose.

C’est identique pour la laine de bois qui est d’une densité Massique Kg/m3 similaire à la laine de roche proche de 60 Kg/m3 avec également un lambda de 0.35 contrairement à la laine de verre qui est proche de 22 Kg/m3.

D’autres critères sont à prendre en compte tel que le classement au feu ; ou le classement à l’eau et l’humidité. En effet le classement au feu est un élément essentiel dans la construction. La laine de verre dite nue, c’est à dire sans papier Kraft aura un classement supérieur ce qui va de soit ; la laine de bois a un classement inférieur à la laine de verre et qui plus est à la laine de roche qui par définition a le classement le plus élevé et non inflammable car étant elle même issue de la roche volcanique qui par ailleurs est produite en Auvergne pour la France.  Autant d’éléments et de critères qui entrent dans la détermination du produit le + adapté.Les ponts thermiques, j’y viens car selon le produit choisi, la pose en sera de plus autant aisée ou complexe voir très complexe. En effet prenons une laine en rouleau un peu souple qui sera plus facile à poser dans un espace de 50 cm de large entre deux pièces de bois car en coupant le morceau de laine de verre à 52 par exemple et qui viendra bien combler l’ensemble de l’espace disponible de 50cm/ A contrario une laine de roche ou de bois en panneau rigide coupée à 52 n’entrera pas dans l’espace disponible de 50 cm et nécessite un ajustement précis qui si le morceau fait 49 engendre un fameux pont thermique…

N’hésitez pas à nous contacter car le sujet est vaste et nécessite une connaissance et une expérience sur l’ensemble de ces paramètres.. A bientôt

Recherche d’une fuite d’eau introuvable!!!

En effet les fuites d’eau sont capricieuses et si parfois elles sont flagrantes et faciles à trouver car elles correspondent à des éléments visibles, tel qu’une ardoise cassée, manquante ou une faille évidente.

Malheureusement ce n’est pas toujours le cas et lorsque vous ne constatez aucune faille ou fissure ou éléments manquants, alors la fuite devient introuvable du premier coup.

Dans ce cas on va procéder par ordre de priorité et de façon très méthodique.

J’ai eu a traiter des recherches de fuite d’eau important se témoignant en plafond de 3 chambres au RDC et la fuite provenant de l’étage.

Avec une douche au-dessus d’une des 2 chambres, cependant la fuite ne venait pas de la douche, ce serait trop facile.

On a donc éliminé cette première hypothèse.

Ensuite on a recherché du côté de la couverture et des tuiles de faitage pas jointives, mais après démontage il n’en n’est rien, la fuite ne vient pas de tuiles faitières.

Ensuite une descente d’eau sur une lucarne semblait proche de la rive et orientée vers l’ouest mais là aussi il n’en fut rien et cela ne fuit pas.

Nous avons poursuivi vers la gouttière de la lucarne placée en hauteur mais là aussi malgré quelques malfaçons il n’en fut rien et l’on commençait à être sans explication d’identification de recherche de fuite. Ce dont je vous parle est une expérience réelle qui s’est déroulée il y a 4 ans et nous sommes allés 5 ou 6 fois sur les lieux.

Enfin on s’est penché sur le bardage et les menuiseries :

Le bardage présentait certains défauts d’assemblage entre les lames elles-mêmes avec des imperfections d’assemblage mais avec un écran de par pluie derrière qui faisait office de seconde peau, donc RAS une fois de plus.

Puis nous avons fini par vérifier les fenêtres en faisant venir une Sté Spécialisée qui a pu projeté de l’eau avec une lance et tenter de trouver l’origine des désordres de ces fuites d’eau incompréhensibles mais malheureusement persistantes.

Enfin en procédant au démontage des lames de bardage au droit des appuis des fenêtres on a pu constater que les bavettes ne remontaient pas avec un regingot sous l’appui du dormant traverse basse de la fenêtre.

En effet la bavette sous appui est un élément sensible qui doit être respectueux des normes avec une remontée sous le dormant avec un regingot de 25 mm de hauteur au minimum. Pui des remontées latérales de 25 mm de chaque côté partant du regingot et allant vers l’extérieur en dépassant le nu de l’extérieur que ce soit du bardage ou de l’enduit et ce principe constructif permet la gestion du recueil des EP eaux de pluie et ainsi de les diriger via une pente de 5 % environ (minimum 3%) vers l’extérieur.

Après un test à l’eau colorée on a pu constaté la provenance de l’origine de la fuite et confirmer ces désordres et y mettre un terme en refaisant une étanchéité à la résine, ce qui n’était pas la meilleure solution mais face au coût d’opération d’un démontage complet et d’une refabrication de 2 bavettes car il y avait 2 fenêtres et une réparation moins conventionnelle mais pérenne étant donné le produit mis en œuvre, mais ce fût le choix du client afin de stopper à moindre frais ces désordres.

N’hésitez pas à nous contacter car on trouvera forcément l’origine de la fuite peut être en y mettant du temps mais on trouvera.

Fuite introuvable

Bonne continuation.