Humidité et condensation à 44300 NANTES
Nous sommes régulièrement contactés pour des problèmes d’humidité et de condensation qui in fine engendre 2 sortes de désordres majeurs qui en découlent qui sont l’apparition de moisissure et la présence d’un taux d’humidité élevé frôlant le niveau supérieur des seuils ou au-delà.
La première étape est de se faire conseiller par un professionnel Neutre qui n’aura d’autres intérêts que ceux de la bonne réussite de la rénovation; vous avez à ce sujet des experts comme nous qui n’avons rien à gagner ou des organismes comme un France Rénove ou l’Hanna qui sont là pour vous accompagner et n’ont rien à gagner.
En effet j’écrivais récemment un article sur la bonne gestion d’un chantier en rénovation qui outre la réalisation et gestion des travaux par la maîtrise d’oeuvre; il convient de bien démarrer et de se faire assister.
A ce titre il faut comprendre que tout paroi génère de la vapeur d’eau et in fine de la condensation qui se transforme en eau..
Pour cette raison il faut prévoir la gestion de ces flux et ne pas les ENFERMER car c’est ce qui provoquera une stagnation de cette vapeur d’eau et engendrera des traces de moisissure. Alors lorsque vous concevez votre ouvrage ; pensez Structure évidemment mais pensez aussi gestion des flux de vapeur et évacuation de cette vapeur afin de ne pas l’emprisonner.
Par exemple sur une toiture terrasse; on va les décliner en 2 grandes familles : Soit on est sur un plancher béton ou un solivage bois, qui n’ont pas la même norme de pente, aussi bizarre
que cela puisse paraître car en effet on tolère des flash d’eau sur un plancher béton et non sur un solivage bois.
Enfin la composition de la parois en terme de R (R exprimant la Résistance Thermique) que l’on calcule R-KW/ m² afin de déterminer une résistance thermique de performance.
Et en matière de toiture terrasse on va considérer 2/3 d’isolation à l’extérieur et 1/3 d’isolation à l’intérieur avec entre les deux la paroi constructive en solivage bois ou en plancher béton et sous la paroi constructive une lame d’air permettant de ventiler la paroi et une membrane avec un SD/18 (le SD mesurant la résistance du passage de la vapeur d’eau.
Par exemple sur une épaisseur d’isolation de 300 mm avec un R de (x) selon les produits et leurs performance intrinsèques ; on positionnera 1/3 au-dessus de la toiture et 1/3 en sous face de la toiture en convenant de laisser une lame d’air entre le dessus de l’isolant et le solivage ou la dalle béton.
Le cas de figure qui ne respectera pas cette équilibre verra transférer les flux de vapeur d’eau et donnera le résultat des vues ci-jointes, c’est à dire une catastrophe.
On verra cette sous performance se dégrader sur le long terme 10 ans environ voir 15 ans mais ça arrivera, cela est un certitude et va engendrer des pourritures qui vont dégrader les éléments de structures et le développement d’organismes hydriques, des champignons, de la moisissure, de la mérule, une qualité de l’air dégradé avec un taux d’humidité au-dessus des seuils et in fine des pathologies sur la santé.
Donc n’hésitez pas l’enjeu est trop important pour négliger la phase ETUDE AVANT TRAVAUX.